Comment travailler sa mémoire ?

6 idées fausses sur la mémoire :

  • On mémorise en apprenant par cœur : c’est faut car il faut avoir le désir de le faire, il faut comprendre ce que l’on veut mémoriser
  • La place de la mémoire est limitée : encore une idée fausse, plus on fait travailler sa mémoire, plus on mémorise. La mémoire cognitive est illimitée, elle réorganise les données en permanence
  • Il existe un centre de la mémoire : non, c’est tout le cerveau qui mémorise
  • Dormir est une perte de temps : au contraire, cela permet de réorganiser ce que l’on a fait dans la journée
  • Il est trop tard pour travailler sa mémoire : il n’est jamais trop tard, c’est comme un muscle, plus on le renforce plus, il se développe
  • Il y existe une façon unique pour mémoriser : chacun développe ses propres stratégies pour apprendre. Il est utile de découvrir ce qui vous réussit le mieux (visuel, auditif, kinesthésique…) et d’enrichir votre façon d’apprendre

 

7 conditions d’une bonne mémoire :

  • Le désir de retenir : il faut que cela soit utile, une réponse à une question. Eviter la dispersion (avoir une table nette, noter ses idées, être au calme, ne pas zapper, être reposé…)
  • Comprendre l’information, l’enchainement des idées : la mémoire procède par référence d’où l’intérêt de partir de ce que l’on connait déjà pour apprendre quelque chose de nouveau, créer des liens entre les cours, les événements, les informations. Se poser des questions avant d’aborder le nouveau chapitre (qui, quoi, où, quand, pourquoi)
  • Structurer l’information : un tout clair, cohérent et hiérarchisé
  • Repérer les habitudes de son cerveau : je retiens ce que je revois (visuel) / je retiens ce que l’on me redit (auditif), ne pas hésiter à enregistrer un cours et à le réécouter ensuite / je retiens en bougeant (kinesthésique) / je surligne, je fais des schémas, je pars d’un exemple concret / Je suis mieux concentré quand j’écoute de la musique : mélanger les méthodes, en inventer de nouvelles
  • S’entrainer à mémoriser comme on s’entraine pour le sport : on enregistre mieux en plusieurs fois ; le soir on reprend son cours, on complète ce que l’on n’a pas eu le temps de noter, on ajoute des détails pour illustrer. Juste avant le prochain cours, on relit avec un effort de compréhension d’ensemble
  • Chouchouter sa mémoire : lui laisser du temps pour décanter (le sommeil, des pauses, varier les types de mémorisation, alterner les matières, prendre de l’avance…)
  • Se représenter le futur des connaissances, comment je vais les restituer en s’interrogeant sur la leçon, et dans la durée

Plus on mémorise, plus on fait de liens entre les connaissances, surtout si on y associe des sensations, des images, du son, des émotions comme le plaisir…lire un livre et après voir un documentaire sur le même sujet aide à mémoriser.

Les moyens mnémotechniques peuvent aider à mémoriser (mais où est donc or ni car), se les inventer.

Il est donc possible « d’apprendre à apprendre ». Et vous comment faîtes-vous ? Connaissez-vous votre profil d’apprentissage, celui de vos enfants ? Comment aidez-vous vos enfants dans leurs apprentissages ?

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