Et s’il n’y avait pas qu’une manière de se réaliser ?

Pablo Picasso a dit : « Dans chaque enfant, il y a un artiste. Le problème est de savoir comment rester un artiste en grandissant. »

Pourquoi donc notre rapport à l’échec évolue-t-il en vieillissant ? Pourquoi notre peur du regard et du jugement des autres augmente-t-elle donc ?


Quand vous observez vos enfants, vous constatez qu’ils n’ont pas peur d’essayer, d’oser, de tenter des choses quitte à se louper, à se tromper, à faire des erreurs. Ils expriment leurs avis même s’ils ont tort ! Ils ont confiance en eux, et c’est ce qui fait leur originalité, ce qui les aident à développer leur créativité et leur permet d’apprendre.

À l’école, ils rentrent dans un système de compétition, un cadre rigide et hiérarchisé :  classement des écoles, hiérarchisation des matières (avec en tête, les mathématiques et en fin de liste, les matières artistiques) !!

Au sein même des disciplines artistiques, il y a une hiérarchie : la musique d’abord mais pas n’importe quel instrument, puis le dessin et en bas de l’échelle, la danse.

Avec le temps, vos enfants s’éloignent de leur élan de vie et se perdent dans ces classifications. Ils sont partagés entre ce qu’il « FAUT » être et ce qu’il sont vraiment ; ils s’enferment dans des situations dont il devient difficile de sortir.

On a identifié des Troubles pour ses jeunes qui ne rentrent pas dans le moule, ce sont les troubles de l’apprentissage, comme l’hyperactivité, d’autres que l’on nomme de manière globale les troubles « Dys » dyslexie, dysorthographie, dyscalculie… que l’on peut traiter médicalement. Néanmoins, certains enfants peuvent aussi avoir besoin de dessiner en écoutant, de rester debout, de bouger… de danser !! enfin d’exprimer leur style d’apprentissage et d’intelligence.

A l’adolescence, ces jeunes doivent choisir une orientation, un choix difficile qui parfois obéit à des croyances telles que « quelqu’un de scientifique est forcément plus intelligent qu’un littéraire ou qu’un artiste ou un manuel », « la voie générale est plus prestigieuse que la voie technologique ».

Ces croyances éloignent les adolescents de ce qu’il ils sont et les empêchent de  se connecter à eux pour construire leur projet professionnel :
Ils sont dans une spirale de culpabilité vis-à-vis des attentes de la société, de l’entourage, une spirale qui peut provoquer perte de confiance et d’estime de soi, peur de se tromper et d’échouer


A ce moment-là, ces enfants sont bien éloignés de l’esprit créatif qui les animaient petits, loin de leur envie d’apprendre, de leur motivation profonde alors qu’ils cherchent le sens qu’ils veulent donner à leurs vies.

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